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Née un cinq février dans une petite campagne non loin de Dolcino, Ambre était une petite fille tout ce qu'il y a de plus normal. Son père quitta le foyer du jour au lendemain sans jamais plus donner signe de vie, laissant Ambre seule avec sa *** et sa grande sœur. Elle ne manquait de rien et pourtant, sans vraiment savoir pourquoi, elle demeurait seule. Tout ce qu'elle rêvait, c'était être heureuse mais malheureusement, le sort en décida autrement... Des années plus tard, Ambre s'évada de l'asile où elle avait été placée après son traumatisme...
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Vendredi 22 juillet 1996
Cher journal,
Je me souviens de tout. Ce fameux soir où ma vie est tombait dans l'obscurité totale... Oui, je me souviens de chaque détails. Alors que ma *** préparait le repas, je m'amusait à cache-cache avec ma sœur. Je m'étais cachée dans le placard à balais et je regardais à travers la serrure, ce qui n'était pourtant pas la meilleur des cachettes et pourtant, ma sœur ne me trouvait pas. Quand j'y repense, je me demande si je n'aurais pas mieux fait de sortir de mon refuge... C'est à la tombée de la nuit que quelqu'un sonna à la porte, ma *** alla ouvrir et c'est à partir de cet instant que j'ai su que l'enfer existait. A peine la porte ouverte, deux hommes forcèrent le passage et plaquèrent ma *** et ma sœur au sol. Ces deux malfrats ont torturé ma seule famille juste là, sous mes yeux.
Ils les ont ligotés comme des morceaux de viandes, entièrement déshabillées. J’entends encore les cris d’agonie et de douleur. Les deux hommes les ont ***ées, leurs rires au moment de l’acte m’avaient glacé le sang. Comment Dieu a-t-il pu assister à cette scène et ne rien faire ? Moi qui croyait tant en lui… Le *** a duré pas loin d’une heure. j’ai essayée de sortir du placard et de me jeter sur eux, mais ils m’ont frappé et attaché aussi, m’obligeant à être aux premières loges pour assister à l’horreur. Quand elles ne criaient pas assez fort à leurs goûts, ils plantaient des coups de couteaux, il y avait du sang partout. Du sang, des hurlements, des images inhumaines. Une fois leur affaire terminée, ils les ont tuées devant moi d’une balle dans la tête. J’ai vu leur cervelle étalées sur le mur, comme de la confiture sur une tartine. Je n’avais plus de voix tellement je criais pour que quelqu’un m’entende. Rien à faire, c’était chaotique. J’ai pu avoir un aperçu de l’enfer absolu.
Une chose est sure, je ne sais pas encore quand, mais lorsque je sortirais d’ici je les tuerais tous les deux après les avoir traqué. Je les tuerais d'une manière si douloureuse que Satan lui-même me laissera son trône.
Selon moi la véritable souffrance, c’est un soir où un frisson désagréable vous ronge les entrailles, comme si on vous disséquait tel un projet de science, la pièce n'est plus constituée de quatre murs, mais d'un étau qui peu à peu se resserre lentement, afin de vous laisser le temps d'agoniser. Vous n'avez alors envie de rien, il n'y a plus de goût ni de couleur, une odeur infecte vous enrobe les narines, celle de l'amer solitude. Même les mouches n'osent pas faire entendre les battements de leurs ailes car ce silence est si pesant qu'il vous glace le sang et vous laisse de marbre, là, étendu sur votre canapé, tel une larve sans âme. Ainsi, vous fixez un point aléatoire, laissant votre conscience prendre ses jambes à son cou avant de fuir tel un gobelin réputé pour son courage titanesque, que d'ironie... l'oxygène vient à manquer, et vous suffoquez, comme un chaton que des mains diabolique tentent de noyer parce qu’à leurs goût vous êtes de trop. Les portes de l'enfer s'ouvre alors, et vous attirent, tel le chant des sirènes et impuissant vous sombrez dans les ténèbres qui jusqu'à ce jour, logeaient dans un coin sombre de votre cœur. Tout semble perdu, mortifère, l'espoir aussi semble avoir été avorté, et par conséquent, vous n'avez guerre le choix, que de vous laisser porter par le courant de cette rivière rouge écarlate, remplit par des larmes de sang.
Intense et macabre torture, hurler et détruire ne sont plus des envies, mais bel et bien des fantasmes. Ma tête est agressée par un marteau piqueur qui ne cesse de la harceler. L'odeur métallique du sang parfume et dilue ma salive amère, la rendant infecte. Les poings serrés qui pilonnent le mur pendant de longues minutes, les yeux à moitiés sortis de leurs orbites, le corps qui tremble de rage et de nerfs, le sinistre démon se réveil. Rien de tel qu'une douleur fracassante et constante pour avoir l'esprit submergé d'une multitude de pensées aussi noires qu'un café corsé.
C'est parce-que le bourreau n'a plus toute sa tête que le soleil s'est enrhumé. La chenille s’est enfermée dans sa chrysalide et un loup en est sorti lorsque la lune l’a vacciné de cette froide étoile. Le papillon aux griffes et crocs aiguisés viendra déchiqueter le sinistre arc-en-ciel naît d’une larme et d’un feu.
"Vipère, vipère, fourbe reptile rampant et visqueux, montre-moi ta tête que j’y plante mon glaive!"
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Ce soir, les médias ne parlent que de ça. Après la libérations des deux hommes responsable du drame de cette famille, toutes les chaines de télévisions racontent dans quel état leurs corps firent retrouvées quelques temps après la fugue de la jeune Ambre. Le medecin légiste raconte à quel point il est choqué de l'état des corps. Il parle également des nombreuses tortures qui ont été faites et annonce aussi que chaque corps présentent les mêmes blessures. 666 coups de couteaux chacun...
" _ Après avoir enduré mille tortures, mon âme est morte. Plus rien ne peut me faire de mal. La seule douleur qui soit, est celle de ne plus en ressentir. Vous devriez vous réjouir de souffrir, car si certains pense qu'être immunisé face à la souffrance est une bénédiction, alors c'est qu'ils ne savent pas à quel point c'est une chance d'avoir mal. On se sent vivant, et la vie n'a d'importance que si on peut la perdre. Les être comme moi sont condamnés à prendre celles des autres pour éprouver cette fragilité. Alors fais-moi le plaisir de périr sous mes yeux, fais-moi ressentir ce frisson que procure les derniers instants d'une flamme...Ou alors tuez moi mais s'il vous plais, faites durer le plaisir, j'ai toujours rêvée de pouvoir assister à ma mort et plus important encore, de pouvoir la savourer...
Ce soir et tous les soirs à venir, je roderais dans les ruelles sombre et sordides d'Usania et je traquerais le mal... Dealer, gangs, trafiquants et autres criminels. Je vous ferez voir que la foudre peut frapper mille fois au même endroit... Camouflé dans la brume épaisse du sang impur, le démon aiguise ses crocs pour déchirer la chair empoisonnée par le mal. Douce, douce mort dansante sur le requiem de mon fil de rasoir, comme les feuilles d'un arbre face au vent. Je suis l'automne et la brise quand peu à peu votre verdure perd de son teint. Au premier rayon de soleil, la rosée recouvrira le feuillage comme les larmes d'un coeur pur et meurtrit. Acceptez le fer entre le menton et le torse et je vous promets un arc-en-ciel à nul autre pareil. Rouge vif et chaleureux, afin de combler la froideur de la nuit."